village de Dogofiry au MALI

Le marékaffo, l'épilogue

 

Association dénommée « le Marékaffo »


Exemplaire parmi des villages du cercle de Yélimané. Ressortissants de chaque village de la commune garde sa propre association en France, voire plusieurs associations pou un même village, les ressortissants de la commune rurale de Marékaffo en France, se sont regroupés en une association pour gérer des affaires communes. Un pas géant en avant, si toutefois que cela dure.


Association « le Marékaffo » a été créée, dans but de promouvoir et gérer l’ensemble des projets communs de la commune. En réalité, l’organisation existait bien avant, sa création en bon et dû forme de cette association; cette dernière action devra donner un élan et un sens supplémentaire à ses actions.


La composition de son bureau d’administration est aussi symbolique que jamais, car aucun Doucouré n’est occupe en première position aux postes stratégiques qui sont la présidence et la trésorerie ; reparties aux ressortissants dits de seconde zones des villages de la commune.


Toutes les formalités administratives nécessaires à la création d’une association ont été effectuées comme il se doit. Comme toute bonne association, elle confronté à un problème de fonds, dès le démarrage. Un prêt de dépannage tiré dans une caisse commune, en attendant qu’elle atteinte de sa vitesse de croisière. Ce fonds a permis de faire des démarches administratives, sa création et ouverture d’un compte en banque etc.


Le trésorier est responsable de la gestion des comptes, voir ses statuts et règlements intérieurs. Un premier projet débattu et déterminé, en assemblée générale et en parfaite coordination avec les villages de la commune. Cela fut la construction du mairie de la commune. Une cotisation est déterminée en fonction du projet, par le bureau et présenté en assemblée Générale.



Constatation de dysfonctionnement : récolte de la cotisation est confiée aux chefs de villages des ressortissants en France. Les mois passèrent, aucun, chef de groupe des ressortissants n’accepte de verser un centime, faute de faire confiance à l’autre. Chacun des chefs de groupe avance une explication ou un petit détaille justificatif.


La construction de la mairie fut également financée par les fonds d’une caisse commune, toujours à titre d’un prêt remboursable.


Le bureau de l’administration n’a pas la main libre de gérer l’association et n’a pas sut prendre des initiatives alternatives. Faute d’une administration compétente, aucune action concrète n’a été engagée.


Le bureau se contentait de gérer les affaires internes et piloter le chantier à son terme; ce jusqu’à ce que le président dû faire un faux pas.


Président, un ressortissant du village de Diyabougou, s’est prit dans l’étau. Un conflit de la chefferie de son village, Diyabougou, s’éclate, il défend sa, la famille le clan Sylla, contre toute la commune dont il est censé de représenter.


Deux casquettes pour une tête, difficile à gérer. Tacher de préoccuper à résoudre le problème de toute une commune et défendre son clan contre la volonté de cette même communauté est un exercice périlleux. Moindre faits et geste du Président était scruté, observé et noté par ses adversaires.


De jeux de mots, faits et gestes, ce jusqu’à un jour en Assemblée Générale, le Président se lâche publiquement devant un parterre de monde. Le bureau, notamment les Doucouré du conseil de l’Administration viennent en charge. Les jeux de mots doivent s’arrêter et s’arrête !


Désormais nous ne nous laisserons plus entrainer par quiconque dans ses dérives disent ils. Ils s’adressent à l’Assemblée Générale : pour la survie de l’association, un changement de bureau s’impose. L'actuel Président ne nous commande plus, sous aucun prétexte. Le consensus est enterré en Assemblée Générale.


À titre de vice Président, un ressortissant de Diakhadromou, convoque une réunion de conseillers de l’Administration quelques semaines plus tard, dans le but de recoller les morceaux. Il échoue, en raison : dés l’ouverture, celui-ci commence par ceci : en ce que me concerne, j’ai une urgence, je dois partir. Le Président est là pour continuer la suite.


Les Doucouré se sentent ridiculisés par le vice-Président, ils quittent la réunion : si vous nous aviez dit que la réunion présiderait par le Président, nous n’aurions pas venu.


La réunion de la dernière chance est échouée. Il n’a eu et n’aura aucune suite. Officiellement et officieusement, le Président nommé ne représenté plus la commune à quelques titres que se soit. L’association est aussi dissoute même qu’aucun papier n’est signé dans ce sens en préfecture. Aucune réunion de bureau, ou du conseil et aucune assemblée.



25/04/2012
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